Juergen, gendre idéal Un écrit de Marie Darrieussecq sur Juergen Teller

Marie Darrieussecq mène des études littéraires, d’abord en classe préparatoire au lycée Louis-Le-Grand, à Paris, puis à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm. Agrégée de Lettres Modernes en 1992, elle soutient une thèse de doctorat sur « l’ironie tragique de l’autofiction chez Perec, Leiris, Doubrovsky et Guibert », en 1997. Marie Darrieussecq connaît le succès dès son premier roman, Truismes (P.O.L., Paris, 1996), vendu à plus de 300 000 exemplaires et traduit en 34 langues. Ses écrits mêlent à la fois fiction et autobiographie. Elle s’essaie à différents genres, le roman, le théâtre, l’essai, et aborde souvent la question de la maternité, du deuil ou encore le thème de la métamorphose. Marie Darrieussecq fait apparaître dans plusieurs de ses romans, publiés chez P.O.L., deux héroïnes, amies depuis l’enfance, Rose et Solange, à différents moments de leur existence : dans Clèves (2011), Il faut beaucoup aimer les hommes (2013) – qui obtient le Prix Médicis –, La Mer à l’envers (2019), et plus récemment Fabriquer une femme (2024).